Le voyage
On a voyagé avec Emirates en passant par Dubaï. On n’a pas eu la chance d’apercevoir la plus haute tour du monde ni
les plages en forme de palmier. À l’aéroport, on a passé le temps en faisant des tours dans les boutiques aux cartouches de Marlboro à 13€ ! Puis on est allés s’installer à notre porte
d’embarquement et soudain… Les regards se sont tournés vers nous... Bienvenue au Bangladesh ! Nous faisons maintenant partie de la minorité visible.
La chaleur
On est arrivés lundi 27/09 au soir à Dhaka après un voyage agréable. Une grosse chaleur s’est abattue sur nous à la
sortie de l’aéroport ahhhhhhhhhhh ! Mais on s’y attendait. Ça m’a fait penser à la chaleur que j’ai ressentie à Shanghai lorsque j'ai rendu
visite à Jérôme en été il y a 4 ans. Il fait très humide et il y a beaucoup de pollution.
C’est tout de même la bonne saison pour ceux qui projettent de venir nous voir ; il ne fait pas trop
chaud par rapport au reste de l’année. On trouve ça relativement supportable pour le moment, car on ne passe pas des heures dehors et on est dans des
lieux climatisés.
Le boulot
Jérôme est allé bosser dès mardi 28/09 au matin et je me demande s’il aura le temps de faire des pauses pendant ces
deux années. Il est ravi ; tout le monde est sympa et dynamique. Je le laisserai raconter.
Moi j’ai commencé aujourd’hui et je travaille 3h par après-midi du dimanche au jeudi (et oui, le week-end est
vendredi/samedi ; vendredi est souvent jour de fermeture). J’ai six élèves dans ma classe de CNED. Dur !
La circulation !
On m’a aussi gentiment accompagnée faire des photos d’identité (il en faut des tonnes et des tonnes pour tout – rien
qu’une douzaine pour l’inscription à l’ambassade), acheter une carte sim, un portable (adieu à mon vieux téléphone plein de scotch), aller à la banque etc. Ces petites choses paraissent anodines
pour ceux qui n’ont pas idée de la circulation ici !
1) on roule plutôt à
gauche
2) on ne s’arrête pas aux feux
(rouges)
3) on klaxonne pour dire qu’on
arrive et qu’on ne va pas s’arrêter (comme en Chine)
4) on ne néglige pas un coup de
klaxon (surtout quand on est piéton)
5) les voitures sont les plus
fortes
6) les CNG (pas encore de
photos) et les rickshaws sont moins forts mais ils se glissent partout
7) les piétons sont encore moins
forts
8) il y a des gens sur les toits
des bus qui roulent vite
9) il n’y a pas vraiment de code
de la route
10) presque tous les véhicules sont cabossés.
Donc il y a des embouteillages de folie ; c’est l’heure de pointe partout toute la journée. Mais on n’a pas
peur car c’est bloqué partout et ça n’avance pas vite.
Le chauffeur
Pour ceux qui ne le savent pas encore, on va avoir besoin d’une voiture et d’un chauffeur… Jérôme aura une bonne
heure de trajet pour aller bosser et il ne compte pas mourir cette année, ni faire du surplace en bas de chez nous parce qu’il ne pourra pas s’insérer dans la circulation.
Ne vous moquez pas, on assume difficilement. On apprend.
La recherche d’appart
On commence ! On vous racontera !
Pas mal pour un début, non ?
A bientôt,
Marion
Pas beaucoup plus de photos. Voici la vue de notre chambre d'hôtel dans le quartier riche de Baridhara
; bientôt on vous montrera les rues avec les rickshaws, les échafaudages en bambou, le lungi (http://en.wikipedia.org/wiki/Lungi) etc.